Trois ans et demi après son départ pour le Zénith Saint-Pétersbourg, Sébastien Puygrenier, libéré de ses six derniers mois par le club russe, revient à Nancy. Le défenseur de 29 ans s’est engagé jusqu’à la fin de la saison pour se relancer et aider son club de coeur à se maintenir.
Aviez-vous d’autres offres que Nancy ?
Sébastien Puygrenier : Je n’ai pas hésité un instant quand Nancy a frappé à la porte. Je pouvais signer à Bristol. J’avais même reçu de lucratives offres en Turquie, mais je ne voulais pas m’enterrer. Maintenant, c’est un deal avec l’ASNL. C’est donnant-donnant. On s’aide mutuellement. En une heure, l’affaire était conclue. Je voulais vraiment revenir au bercail, là où tout a vraiment commencé pour moi même si j’ai été formé à Rennes. C’est Nancy qui m’a mis le pied à l’étrier et a lancé ma carrière professionnelle.
Sébastien Puygrenier : Je n’ai pas hésité un instant quand Nancy a frappé à la porte. Je pouvais signer à Bristol. J’avais même reçu de lucratives offres en Turquie, mais je ne voulais pas m’enterrer. Maintenant, c’est un deal avec l’ASNL. C’est donnant-donnant. On s’aide mutuellement. En une heure, l’affaire était conclue. Je voulais vraiment revenir au bercail, là où tout a vraiment commencé pour moi même si j’ai été formé à Rennes. C’est Nancy qui m’a mis le pied à l’étrier et a lancé ma carrière professionnelle.
A votre départ en 2008, vous étiez aux portes de l’équipe de France. Regrettez-vous certains de vos choix ?
Sébastien Puygrenier : Pas un instant. J’ai vécu de grandes expériences. Au Zénith Saint-Pétersbourg, j’ai enrichi mon palmarès d’une Supercoupe d’Europe. J’ai participé à la Ligue des Champions et j’ai affronté la Juventus Turin et le Real Madrid. N’importe quel joueur aimerait vivre ces moments. Je ne le revivrai d’ailleurs pas. Après à Bolton, j’ai connu des hauts et des bas. A Monaco, c’est pareil. Le bilan est mitigé. La première saison, nous avons échoué en finale de la Coupe de la saison, mais la seconde a été très difficile à vivre.
Sébastien Puygrenier : Pas un instant. J’ai vécu de grandes expériences. Au Zénith Saint-Pétersbourg, j’ai enrichi mon palmarès d’une Supercoupe d’Europe. J’ai participé à la Ligue des Champions et j’ai affronté la Juventus Turin et le Real Madrid. N’importe quel joueur aimerait vivre ces moments. Je ne le revivrai d’ailleurs pas. Après à Bolton, j’ai connu des hauts et des bas. A Monaco, c’est pareil. Le bilan est mitigé. La première saison, nous avons échoué en finale de la Coupe de la saison, mais la seconde a été très difficile à vivre.
Est-ce bizarre de quitter un club alors 4e pour revenir dans celui-ci, qui occupe la 18e place ?
Sébastien Puygrenier : Non, les époques sont simplement différentes. Il ne faut pas comparer. Notre 4e place était exceptionnelle. Nous étions sur notre petit nuage et sur une dynamique positive. Auparavant, nous étions toujours ou presque en deuxième partie de tableau.
Sébastien Puygrenier : Non, les époques sont simplement différentes. Il ne faut pas comparer. Notre 4e place était exceptionnelle. Nous étions sur notre petit nuage et sur une dynamique positive. Auparavant, nous étions toujours ou presque en deuxième partie de tableau.
Comment vous sentez-vous physiquement ?
Sébastien Puygrenier : Je n’ai pas joué en compétition officielle depuis six mois. Je me suis entraîné dans mon coin. J’ai passé quelques semaines à La Turbie, puis j’ai effectué ces dernières semaines un essai à Bristol City, en Championship (2e divison anglaise). J’ai participé à quelques rencontres amicales. Je manque de rythme même si le jeu anglais n’en manque pas. C’est certain, mais je pense que cela va revenir assez vite. Je pense être au point dans un petit mois. Le stage de préparation qui commence le 2 janvier va en tout cas me faire le plus grand bien pour retrouver des réglages et apprendre à connaître mes partenaires.
Sébastien Puygrenier : Je n’ai pas joué en compétition officielle depuis six mois. Je me suis entraîné dans mon coin. J’ai passé quelques semaines à La Turbie, puis j’ai effectué ces dernières semaines un essai à Bristol City, en Championship (2e divison anglaise). J’ai participé à quelques rencontres amicales. Je manque de rythme même si le jeu anglais n’en manque pas. C’est certain, mais je pense que cela va revenir assez vite. Je pense être au point dans un petit mois. Le stage de préparation qui commence le 2 janvier va en tout cas me faire le plus grand bien pour retrouver des réglages et apprendre à connaître mes partenaires.
La défense à cinq prônée par Jean Fernandez est-elle un problème ou un avantage pour vous ?
Sébastien Puygrenier : Je sais m’adapter. J’ai déjà joué dans ce système et même à Nancy. Nous formions un trident efficace avec Pape Diakhaté et André Luiz. On avait terminé à la 4e place en 2008.
Sébastien Puygrenier : Je sais m’adapter. J’ai déjà joué dans ce système et même à Nancy. Nous formions un trident efficace avec Pape Diakhaté et André Luiz. On avait terminé à la 4e place en 2008.
Et le synthétique ?
Sébastien Puygrenier : J’ai déjà pu appréhender ce genre de surface quand j’étais revenu avec Monaco à Marcel-Picot ou même au Moustoir. En Russie, c’est même très fréquent. Le Zénith s’entraîne quasiment toute l’année dessus.
Sébastien Puygrenier : J’ai déjà pu appréhender ce genre de surface quand j’étais revenu avec Monaco à Marcel-Picot ou même au Moustoir. En Russie, c’est même très fréquent. Le Zénith s’entraîne quasiment toute l’année dessus.
Avez-vous pris des renseignements avant de vous engager ?
Sébastien Puygrenier : J’ai toujours suivi les résultats de Nancy la télévision. De mon époque, il reste John (Brison), Damien (Grégorini) et Dédé (Andre Luiz). Et puis, il y a les anciens Monégasques : Benjamin (Moukandjo), Daniel (Niculae) et Thomas (Mangani). Ils ne m’ont dit que du bien, que le vestiaire vivait bien malgré les résultats. Ce n’est pas surprenant pour moi. Je connaissais cet état d’esprit. C’est la marque de fabrique de ce club. C’est un club familial, mais qui ne manque pas d’ambition.
Sébastien Puygrenier : J’ai toujours suivi les résultats de Nancy la télévision. De mon époque, il reste John (Brison), Damien (Grégorini) et Dédé (Andre Luiz). Et puis, il y a les anciens Monégasques : Benjamin (Moukandjo), Daniel (Niculae) et Thomas (Mangani). Ils ne m’ont dit que du bien, que le vestiaire vivait bien malgré les résultats. Ce n’est pas surprenant pour moi. Je connaissais cet état d’esprit. C’est la marque de fabrique de ce club. C’est un club familial, mais qui ne manque pas d’ambition.
Connaissez-vous Jean Fernandez ?
Sébastien Puygrenier : Non, mais je pense que ses méthodes de travail ressemblent un peu à Guy Lacombe, qui m’a entraîné à Monaco.
Sébastien Puygrenier : Non, mais je pense que ses méthodes de travail ressemblent un peu à Guy Lacombe, qui m’a entraîné à Monaco.
Avez-vous douté de rester sur le carreau toute la saison ?
Sébastien Puygrenier : Non. J’ai eu des propositions l’été dernier, mais je ne voulais pas signer n’importe où. J’ai préféré attendre la bonne offre. C’est arrivé. Après, il est certain que je n’aurais pas pu faire une année blanche.
Sébastien Puygrenier : Non. J’ai eu des propositions l’été dernier, mais je ne voulais pas signer n’importe où. J’ai préféré attendre la bonne offre. C’est arrivé. Après, il est certain que je n’aurais pas pu faire une année blanche.
Vous êtes à Nancy pour six mois. Etes-vous là pour vous relancer ou pour vous inscrire dans un projet ?
Sébastien Puygrenier : Je suis là pour contribuer au maintien de l’ASNL. Cela me tient à coeur de réussir de nouveau ici et d’aider ce club, qui a tant compté dans ma carrière. J’aurais pu rester au Zénith, toucher le pactole et partir libre dans six mois. Ce n’est pas ma mentalité. Le plaisir du jeu passe avant tout. Je veux montrer que je demeure compétitif à 29 ans.
Sébastien Puygrenier : Je suis là pour contribuer au maintien de l’ASNL. Cela me tient à coeur de réussir de nouveau ici et d’aider ce club, qui a tant compté dans ma carrière. J’aurais pu rester au Zénith, toucher le pactole et partir libre dans six mois. Ce n’est pas ma mentalité. Le plaisir du jeu passe avant tout. Je veux montrer que je demeure compétitif à 29 ans.