Opposée à la Slovénie pour débuter le tour principal, l’équipe de France se doit absolument de s’imposer, que ce soit pour relever la tête ou conserver un petit espoir de qualification pour les demi-finales de l’Euro.
«Il ne faut jamais sous-estimer le cœur d’un champion.» Cette célèbre phrase de Rudy Tomjanovich, alors entraîneur de l’équipe de basket des Houston Rockets, peut-elle s’appliquer à l’équipe de France ? En perdition au moment d’aborder le tour principal de l’Euro avec un zéro pointé dans la colonne points, les Experts auront-ils les ressources mentales, plus que physiques, de relever la tête ? Jérôme Fernandez l’espère en tout cas : «On espère faire une deuxième partie de compétition beaucoup plus digne, à la hauteur de notre niveau. On n’ira pas en demi-finales, mais il faut essayer de gagner les trois prochains matches (…) On n'a pas le droit de calculer. Ce qu'il faut, c'est nous reconstruire en tant qu'équipe et gagner le prochain match dimanche, parce qu'une troisième défaite sur cet Euro, ce serait catastrophique pour la confiance des garçons. Il va falloir essayer d’être digne dans la défaite. Parce que c’est facile d’être digne quand tu gagnes et que tu as des médailles d’or autour du cou, mais quand tu joues les places d’honneur, il faut aussi montrer que t’as du cœur.»
Les Experts face à Dragan Gajic
Une note d’intention très claire exprimée par le capitaine de cette formation tricolore en souffrance sur le plan individuel. A l’image de son demi-centre, Nikola Karabatic, qui vit un véritable calvaire depuis le début de la compétition. Mais le hasard a relativement bien fait les choses pour les Experts en leur proposant comme premier adversaire au tour principal la Slovénie, contre qui ils n’ont plus perdu depuis janvier 2004. Et contre qui, surtout, ils restent sur deux nettes victoires (37-28 lors du précédent Euro et 33-19 lors du Mondial 2007 en Allemagne). En s’imposant contre l’Islande vendredi soir (34-32), les Slovènes ont réalisé l’une des principales surprises du 1er tour en arrachant leur qualification pour la suite, alors que tout le monde pensait cette équipe en reconstruction après le départ de nombreux cadres (Kavticnik, Natek, Vugrinec…). Mais bien qu’emmenée par le virevoltant ailier de Montpellier Dragan Gajic (20 buts depuis le début de la compétition), la Slovénie n’en demeure pas moins une proie nettement dans les cordes d’une équipe de France remobilisée.
Une note d’intention très claire exprimée par le capitaine de cette formation tricolore en souffrance sur le plan individuel. A l’image de son demi-centre, Nikola Karabatic, qui vit un véritable calvaire depuis le début de la compétition. Mais le hasard a relativement bien fait les choses pour les Experts en leur proposant comme premier adversaire au tour principal la Slovénie, contre qui ils n’ont plus perdu depuis janvier 2004. Et contre qui, surtout, ils restent sur deux nettes victoires (37-28 lors du précédent Euro et 33-19 lors du Mondial 2007 en Allemagne). En s’imposant contre l’Islande vendredi soir (34-32), les Slovènes ont réalisé l’une des principales surprises du 1er tour en arrachant leur qualification pour la suite, alors que tout le monde pensait cette équipe en reconstruction après le départ de nombreux cadres (Kavticnik, Natek, Vugrinec…). Mais bien qu’emmenée par le virevoltant ailier de Montpellier Dragan Gajic (20 buts depuis le début de la compétition), la Slovénie n’en demeure pas moins une proie nettement dans les cordes d’une équipe de France remobilisée.
Le retour de Cédric Sorhaindo
A condition toutefois que celle-ci retrouve un niveau d’engagement en défense à la hauteur de sa réputation. En récupérant Cédric Sorhaindo, remis de son élongation de la cuisse, Claude Onesta récupère un pion important dans ce domaine, ce qui pourrait permettre à certains de souffler en défense et de retrouver du jus en attaque. Car c’est bien dans ce secteur que le bât blesse depuis le début de l’Euro. Entre une circulation de balle qui n’a rien de fluide, une multitude d’échecs au tir et des arrières évoluant trop près de la défense adverse, les Français n’en finissent plus de décevoir. Mais à un moment, il est permis d’espérer un réveil de la part de Karabatic et consorts. Et face à la Slovénie, le timing serait bien choisi. D’autant plus que leur situation dans ce Groupe 2 pourrait évoluer favorablement en cas de succès ce dimanche de l’Espagne sur la Croatie et de l’Islande sur la Hongrie. Si un tel scénario se produisait, l’espoir, envolé vendredi soir, pourrait bien faire son retour. Encore faut-il gagner d’abord…
A condition toutefois que celle-ci retrouve un niveau d’engagement en défense à la hauteur de sa réputation. En récupérant Cédric Sorhaindo, remis de son élongation de la cuisse, Claude Onesta récupère un pion important dans ce domaine, ce qui pourrait permettre à certains de souffler en défense et de retrouver du jus en attaque. Car c’est bien dans ce secteur que le bât blesse depuis le début de l’Euro. Entre une circulation de balle qui n’a rien de fluide, une multitude d’échecs au tir et des arrières évoluant trop près de la défense adverse, les Français n’en finissent plus de décevoir. Mais à un moment, il est permis d’espérer un réveil de la part de Karabatic et consorts. Et face à la Slovénie, le timing serait bien choisi. D’autant plus que leur situation dans ce Groupe 2 pourrait évoluer favorablement en cas de succès ce dimanche de l’Espagne sur la Croatie et de l’Islande sur la Hongrie. Si un tel scénario se produisait, l’espoir, envolé vendredi soir, pourrait bien faire son retour. Encore faut-il gagner d’abord…