Comme il était permis de s’y attendre, Suzuki a officialisé ce vendredi la suspension de ses activités en MotoGP, au moins jusqu’en 2014. Ce qui fait une piste de moins pour Randy De Puniet, en quête d’un guidon la saison prochaine…
Il s’agissait certes d’un secret de Polichinelle, mais Suzuki n’a officialisé la nouvelle que ce vendredi par le biais d’un communiqué : «Suzuki Motor Corporation a décidé de suspendre temporairement sa participation au championnat Moto GP à partir de 2012. Cette interruption est due à une récession durable dans notre pays.» Une annonce qui ne surprendra personne étant donné que le team nippon n’avait pas mené d’essais dernièrement avec une nouvelle machine 1000cc, contrairement à ses rivaux Honda, Ducati et Yamaha. De plus, son pilote, Alvaro Bautista, avait déjà déserté les lieux en signant avec Gresini Honda, où l’Espagnol aura la délicate mission de succéder à Marco Simoncelli. A l’époque, ce transfert avait pu paraître comme une bonne nouvelle pour Randy De Puniet. Toujours sans guidon pour la saison prochaine, le Français espérait, sans trop y croire, que Suzuki puisse constituer son nouvel Eldorado dans la catégorie reine.
De Puniet vers un rôle de pilote de développement ?
Las, même les excellents chronos qu’il a réalisés lors des derniers tests de Valence n’auront pas suffi à infléchir la décision de Suzuki qui, pour des raisons économiques, a décidé de mettre la MotoGP entre parenthèses… Avant d’y revenir, peut-être, en 2014. Le temps éventuellement que la crise se passe et que les terribles retombées des catastrophes naturelles subies par le Japon en mars dernier s’amoindrissent. En attendant, pour De Puniet, toutes les portes ne sont pas encore fermées. Même si les pistes les plus probables mèneraient à un rôle de pilote de développement, soit en restant chez Ducati, soit du côté de Honda. Pour le convaincre d’accepter ce rôle essentiel mais en retrait, l’écurie italienne lui aurait même garantie quelques wild-cards en cours de saison tandis que le team japonais lui fait lorgner la possibilité d’être un remplaçant de luxe sur la meilleure moto du circuit.
Las, même les excellents chronos qu’il a réalisés lors des derniers tests de Valence n’auront pas suffi à infléchir la décision de Suzuki qui, pour des raisons économiques, a décidé de mettre la MotoGP entre parenthèses… Avant d’y revenir, peut-être, en 2014. Le temps éventuellement que la crise se passe et que les terribles retombées des catastrophes naturelles subies par le Japon en mars dernier s’amoindrissent. En attendant, pour De Puniet, toutes les portes ne sont pas encore fermées. Même si les pistes les plus probables mèneraient à un rôle de pilote de développement, soit en restant chez Ducati, soit du côté de Honda. Pour le convaincre d’accepter ce rôle essentiel mais en retrait, l’écurie italienne lui aurait même garantie quelques wild-cards en cours de saison tandis que le team japonais lui fait lorgner la possibilité d’être un remplaçant de luxe sur la meilleure moto du circuit.
Autre possibilité sinon pour le Français, se lancer dans l’aventure avec Aspar Martinez, qui envisagerait d’engager la saison prochaine une Aprilia dérivée de la RSV 4 de Superbike. Une monture donc moins performante a priori, mais qui lui permettrait de disputer une saison complète. Autant dire que le choix qui se pose à De Puniet ne s’annonce pas des plus simples, chaque piste ayant ses avantages et ses inconvénients…