SPORTIF 2011 n°3. En 2011, Novak Djokovic a bouleversé la hiérarchie du tennis. Une place de n°1 mondial, trois titres en Grand Chelem et un record de gains sont autant de preuves de sa domination. Le Serbe est votre sportif de l'année n°3.
Récent lauréat d’une Coupe Davis (fin 2010), Novak Djokovic débute la saison 2011 avec une confiance décuplée. Beaucoup de choses ont changé dans sa tête, mais également dans son corps, asséché par un régime sans gluten (qu’il commence après avoir découvert qu’il était allergique). Auteur d’une grosse préparation hivernale, il débarque à l’Open d’Australie sans aucun match officiel au compteur.
L’Open d’Australie : une passation de pouvoir
Seul Ivan Dodig parvient à lui prendre un set à Melbourne (7/5 6/7 6/0 6/2), au deuxième tour. En demi-finales, Roger Federer perd le dernier titre du Grand Chelem dont il était encore le tenant (7/6 7/5 6/4). La passation de pouvoir est en marche. D’autant qu’Andy Murray ne peut empêcher le Serbe de remporter son deuxième titre du Grand Chelem (6/4 6/2 6/3) après celui déjà glané déjà en Australie en 2008. Les mauvaises langues minimisent sa victoire et se demandent ce qu’il en aurait été si Rafael Nadal ne s’était pas blessé en quarts de finale contre David Ferrer…
Seul Ivan Dodig parvient à lui prendre un set à Melbourne (7/5 6/7 6/0 6/2), au deuxième tour. En demi-finales, Roger Federer perd le dernier titre du Grand Chelem dont il était encore le tenant (7/6 7/5 6/4). La passation de pouvoir est en marche. D’autant qu’Andy Murray ne peut empêcher le Serbe de remporter son deuxième titre du Grand Chelem (6/4 6/2 6/3) après celui déjà glané déjà en Australie en 2008. Les mauvaises langues minimisent sa victoire et se demandent ce qu’il en aurait été si Rafael Nadal ne s’était pas blessé en quarts de finale contre David Ferrer…
L’arme anti-Nadal
La réponse, Djokovic l’apporte les mois suivants. D’abord à Indian Wells, premier Masters 1000 de la saison. Après avoir battu Federer pour la troisième fois de l’année, en demi-finales, il domine le Majorquin en finale (4/6 6/3 6/2). Un simple accident ? Pas le moins du monde, le «Djoker» récidivant dans la foulée à Miami (4/6 6/3 7/6). Il frappe encore plus fort quelques semaines plus tard quand il va donner la leçon à Nadal sur sa terre battue de prédilection. En finale à Madrid (7/5 6/4), puis à Rome (6/4 6/4), il domine l’Espagnol en deux sets, n’hésitant pas à jouer sur le coup droit de ce dernier avec son revers à deux mains dévastateur ! Quelque chose a définitivement changé sur la planète tennis.
La réponse, Djokovic l’apporte les mois suivants. D’abord à Indian Wells, premier Masters 1000 de la saison. Après avoir battu Federer pour la troisième fois de l’année, en demi-finales, il domine le Majorquin en finale (4/6 6/3 6/2). Un simple accident ? Pas le moins du monde, le «Djoker» récidivant dans la foulée à Miami (4/6 6/3 7/6). Il frappe encore plus fort quelques semaines plus tard quand il va donner la leçon à Nadal sur sa terre battue de prédilection. En finale à Madrid (7/5 6/4), puis à Rome (6/4 6/4), il domine l’Espagnol en deux sets, n’hésitant pas à jouer sur le coup droit de ce dernier avec son revers à deux mains dévastateur ! Quelque chose a définitivement changé sur la planète tennis.
41 victoires consécutives
Fort de ces succès, Djokovic arrive à Roland-Garros avec le statut de favori. Mais alors qu’il est sur le point de battre le record de 42 victoires consécutives détenu depuis 1984 par John McEnroe, Federer le stoppe en demi-finales au terme d’un match qui restera dans les annales (7/6 6/3 3/6 7/6). La place de n°1 mondial qui lui était promise en cas de finale lui échappe… Du moins, son sacre est-il repoussé jusqu’à Wimbledon et sa victoire sur Jo-Wilfried Tsonga dans le dernier carré (7/6 6/2 6/7 6/3). Son premier rêve d’enfance acquis, Djokovic réalise le deuxième le surlendemain en remportant son premier titre à Wimbledon aux dépens de Nadal (6/4 6/1 1/6 6/3), qui commence à nourrir un sérieux complexe face à lui. Le «Djoker» est devenu un as.
Fort de ces succès, Djokovic arrive à Roland-Garros avec le statut de favori. Mais alors qu’il est sur le point de battre le record de 42 victoires consécutives détenu depuis 1984 par John McEnroe, Federer le stoppe en demi-finales au terme d’un match qui restera dans les annales (7/6 6/3 3/6 7/6). La place de n°1 mondial qui lui était promise en cas de finale lui échappe… Du moins, son sacre est-il repoussé jusqu’à Wimbledon et sa victoire sur Jo-Wilfried Tsonga dans le dernier carré (7/6 6/2 6/7 6/3). Son premier rêve d’enfance acquis, Djokovic réalise le deuxième le surlendemain en remportant son premier titre à Wimbledon aux dépens de Nadal (6/4 6/1 1/6 6/3), qui commence à nourrir un sérieux complexe face à lui. Le «Djoker» est devenu un as.
Une fin de saison marquée par les blessures
Après un mois de repos, Djokovic profite de la tournée américaine pour empocher son 5eMasters 1000 (nouveau record sur une saison), à Montréal, grâce à un succès final sur Mardy Fish (6/2 3/6 6/4). Son corps commence toutefois à montrer des signes d’usure la semaine suivante à Cincinnati, où il doit abandonner le titre à Andy Murray (4/6 0/3 ab.). Son début d’US Open, relativement facile, lui permet de se préserver. Le Serbe rencontre ses premières difficultés face à son compatriote Janko Tipsarevic, en quarts (7/6 6/7 6/0 3/0 ab.), avantd’écarter deux balles de match contre Federer en demies et de battre Nadal pour la 6e fois de l’année en finale (6/2 6/4 6/7 6/1) malgré un dos douloureux. Une blessure qui le contraindra à abandonner contre Juan Martin Del Potro en demi-finales de Coupe Davis contre l’Argentine (6/7 0/3 ab) et qui sera à l’origine de sa douleur à l’épaule droite par la suite (compensation). Dès lors, sa fin de saison est quelque peu gâchée. Passé prendre son bonus financier à Bercy, il se retire avant d’affronter Tsonga en quarts. A bout de souffle, il termine l’année sur une élimination prématurée au Masters, dès le round robin. Son bilan 2011 reste cependant extraordinaire avec 70 victoires pour 10 défaites.
Après un mois de repos, Djokovic profite de la tournée américaine pour empocher son 5eMasters 1000 (nouveau record sur une saison), à Montréal, grâce à un succès final sur Mardy Fish (6/2 3/6 6/4). Son corps commence toutefois à montrer des signes d’usure la semaine suivante à Cincinnati, où il doit abandonner le titre à Andy Murray (4/6 0/3 ab.). Son début d’US Open, relativement facile, lui permet de se préserver. Le Serbe rencontre ses premières difficultés face à son compatriote Janko Tipsarevic, en quarts (7/6 6/7 6/0 3/0 ab.), avantd’écarter deux balles de match contre Federer en demies et de battre Nadal pour la 6e fois de l’année en finale (6/2 6/4 6/7 6/1) malgré un dos douloureux. Une blessure qui le contraindra à abandonner contre Juan Martin Del Potro en demi-finales de Coupe Davis contre l’Argentine (6/7 0/3 ab) et qui sera à l’origine de sa douleur à l’épaule droite par la suite (compensation). Dès lors, sa fin de saison est quelque peu gâchée. Passé prendre son bonus financier à Bercy, il se retire avant d’affronter Tsonga en quarts. A bout de souffle, il termine l’année sur une élimination prématurée au Masters, dès le round robin. Son bilan 2011 reste cependant extraordinaire avec 70 victoires pour 10 défaites.
Record de gain
La domination de Djokovic s’est aussi matérialisée sur ses comptes bancaires. En 2011, le Serbe a cumulé 12 619 803 dollars de prize money, éclipsant le précédant record établi par Rafael Nadal en 2010 et par Roger Federer en 2007 (10,1M$). Agé seulement de 24 ans, «Nole» devient même le 4e joueur ayant accumulé le plus de gains en carrière derrière Federer (67,4M$), Nadal (45M$) et Pete Sampras (43,2M$), mais devant Andre Agassi (32,8M$ contre 31,1M$).
La domination de Djokovic s’est aussi matérialisée sur ses comptes bancaires. En 2011, le Serbe a cumulé 12 619 803 dollars de prize money, éclipsant le précédant record établi par Rafael Nadal en 2010 et par Roger Federer en 2007 (10,1M$). Agé seulement de 24 ans, «Nole» devient même le 4e joueur ayant accumulé le plus de gains en carrière derrière Federer (67,4M$), Nadal (45M$) et Pete Sampras (43,2M$), mais devant Andre Agassi (32,8M$ contre 31,1M$).